Quels points de vigilance doit-on avoir lors du nettoyage des véhicules ?
Pour limiter le risque de transmission croisée, il faut mettre à disposition des lingettes désinfectantes (norme EN 14476) permettant de nettoyer, en fin de tournée, les points de contact (le volant, frein à main, manette du clignotant, pommeau du levier de vitesse, tableau de bord, etc.)
En SAAD, pour le transport des personnes accompagnées dans les véhicules personnels, des housses de protection de siège jetables peuvent être envisagées pour protéger des risques infectieux (notamment liés à l’incontinence).
Quel Consensus peut-on trouver en présence d’animaux ?
Il est important d’insérer au règlement de fonctionnement de la structure une règle relative à la gestion des animaux pendant l’intervention. (Par exemple : mettre l’animal dans une autre pièce pendant le déroulement de l’intervention). Cela peut permettre aux professionnels en difficultés d’avoir un appui réglementaire.
Il est possible de recourir au droit de retrait si l’animal représente un danger réel pour le professionnel.
Sur le plan infectieux, une morsure ou griffure d’animal est un accident du travail (et non un accident d’exposition au sang). Il faut prévenir son responsable hiérarchique et consulter son médecin traitant qui déterminera les mesures à prendre au regard du risque infectieux.
Quel consensus peut-on trouver face au tabagisme (patient ou aidant qui fume pendant le soin) ?
En se référant au contrat et au règlement de fonctionnement, il est possible de demander aux personnes accompagnées de ne pas fumer pendant la durée d’intervention ou de demander l’aération du domicile.
Un consensus peut être recherché en équipe sur ce qui sera demandé à la personne accompagnée en veillant à ce que l’équipe soit solidaire sur les exigences demandées.
En SAAD, selon le profil de l’usager, la cigarette peut être un prétexte pour entrer en relation avec la personne, pour gagner sa confiance et permettre l’intervention. Dans ce cas, travailler avec une équipe dédiée qui accepte ces conditions d’intervention (écarter les professionnels sensibles ou gênés).
Quel rythme adopter en matière d’hygiène corporelle et d’entretien du linge de lit ?
Il n’existe pas de standard défini : cela relève surtout du bon sens.
Essayer de faire constater à l’usager la nécessité de changer des draps souillés. Le recours à des alèses jetables permet une meilleure hygiène.
Sans forcer la personne accompagnée, la sensibiliser pour l’amener à changer progressivement ses habitudes. Passer également par les aidants familiaux notamment les enfants. Noter la discussion dans les transmissions. Des problèmes cutanés peuvent être l’occasion de sensibiliser la personne accompagnée à l’hygiène corporelle.
Selon le vécu, la douche n’est pas toujours réalisée le matin : les services à domicile commencent à proposer des soins d’hygiène l’après-midi, notamment auprès des personnes présentant des troubles cognitifs.
Quelles sont les bonnes pratiques en matière de circuit du linge à domicile ?
La consigne est de ne pas déposer de linge au sol. Pour cela, il peut être suggéré à la personne accompagnée de mettre à disposition un contenant (type bassine ou panier à linge) qui permet de transporter le linge. Si le même contenant est utilisé pour le linge sale et le linge propre, il est conseillé de recourir à des lingettes nettoyantes avant de l’utiliser pour le linge propre.