Soins de ville



La prévention des infections associées aux soins s'est structurée en France dans les établissements de santé depuis plus de 20 ans.
La nouvelle stratégie nationale 2022-2025 de prévention des infections (PCI) et de Bon usage des antibiotiques (BUA), qui fait suite au Propias, met en avant l’importance de la prévention auprès des professionnels de santé tout au long du parcours de santé du patient.
Sa mise en œuvre doit impliquer les acteurs des soins de ville en s’appuyant sur les réseaux des professionnels de santé libéraux avec le soutien des Agences régionales de santé (ARS) et des structures régionales d’appui.

Cette rubrique propose des recommandations et des outils pour vous aider dans cette démarche.




fiche info
Nouveau : Extrait du document " Mise à jour des recommandations de lutte contre les IRA dont la Covid-19" de mars 2024, chapitre "vaccination"

 


Cette fiche a été réalisée dans le cadre du Plan régional de prévention et de gestion des déchets avec la contribution du CPias Bretagne, de l'URPS Infirmiers libéraux et de l'UNA Bretagne. Elle est destinée aux professionnels de soins à domicile.
septembre 2023 Nouveau
Entretien des locaux et des dispositifs médicaux en cabinet de santé, secteur ville.
CPias Bretagne - octobre 2023 Nouveau
Film n°1 - Maison des erreurs
Film n°2 - Maison sans erreur
Atelier maison des erreurs - diaporama
Fiches d'organisation pour la mise en place de l'atelier -

Le port du masque sur la partie 2 du film est lié à la situation sanitaire lors de la période de tournage
Formez-vous aux Précautions standard avec ce diaporama Nouveau

Boite à outils "Prévention des infections respiratoires" RéPias 2021


Accident d’Exposition au Sang en actvité libérale : comment réagir ? RéPias Primo, septembre 2019

Charte d'engagement du professionnel de santé pour la prévention du risque infectieux et de l'antibiorésistance

Ordonnance de non prescription

Signaler une infection associées aux soins


Aide à domicile

Flyers Aide à domicile et accompagnement à télécharger sur le site RéPias Primo

En cas d'infection respiratoire
Novembre 2021

En cas d'infection de gastro-entérite aiguë"
Juin 2021
Appliquer les bonnes pratiques c'est prévenir la diffusion"
Juillet 2020

Infirmièr(e) libéral(e) - Boite à outils




Film - La pose du PICC-line CPias Bretagne, janvier 2023

Film - La réfection du pansement de PICC-line CPias Bretagne, mise à jour janvier 2024

Film - Le PICC-line et le Midline CPias Bretagne, janvier 2023
Flyer "PICC line et Midline en libéral" CPias Pays de la Loire, octobre 2021
Protocole "Prévention du risque infectieux et cathéter central à insertion périphérique PICC : Peripheral Inserted Central Catheter" RéPias, juin 2022
Recommandations de bonnes pratiques et gestion des risques associés au PICC SF2H - décembre 2013"

Kinésithérapeute

Retrouvez les fiches pratiques de prévention associées aux soins en cabinet de kinésithérapie, sur le site RéPias-Primo (onglet "Ville")

Pharmacien

Tuto "TROD Angine en pharmacie" CPias Nouvelle-Aquitaine, juillet 2021

Podologue

Fiches "Cabinet de pédicurie-podologie écoresponsable"
URPS des podologues de Bretagne - ECOPS Conseil 2023
  • La démarche écoresponsable en cabinet de pédicurie-podologie
  • Énergie - Ressources et bilan carbone
  • Gestion du risque chimique
  • Achats responsables
  • Gestion des déchets
  • Communication et prévention
  • Ressources et bibliographie
  • Annexe - Tableau de suivi et auto-évaluation
  • Focus - Réglementation des produits chimiques et étiquetage



  • Foire aux questions

    Quel est le risque pour le professionnel si le patient ou l’aidant refuse de porter son masque en cas d’infection respiratoire aigüe ?
    La protection est garantie à partir du moment où au moins une personne (la personne malade ou le professionnel) porte le masque correctement (bouche et nez couverts, taille ajustée) Attention, mettre 2 masques l’un sur l’autre est inutile.

    Le masque FFP2 protège-t-il mieux contre le risque de contamination ?
    Le masque FFP2 a une filtration plus fine des particules. Cependant il est plus difficile à supporter au quotidien car on respire moins bien avec. Contre la Covid-19 ou la grippe, le port de ce type de masque n’est pas nécessaire pour la protection des professionnels. En effet, la filtration du masque chirurgical est suffisante dans ces cas-là. Lorsque l’on porte un masque FFP2, il faut bien veiller à effectuer le test d’étanchéité (le fit-check).

    Quelle différence entre la friction avec un produit hydroalcoolique et le lavage des mains au savon ?
    Le lavage des mains à l’eau et au savon permet d’éliminer les salissures visibles (il doit durer 1 minute), tandis que la friction avec la solution hydro alcoolique permet de désinfecter les mains (et donc éliminer tout agent pathogène non visible à l’œil nu) et a donc un niveau d’efficacité antimicrobienne supérieur.

    La solution Hydroalcoolique abime-t-elle les mains ?
    Non, si elle est bien utilisée, c’est-à-dire sur des mains sèches et non souillées. La friction avec une solution hydroalcoolique abime moins les mains que le lavage de mains avec un savon. La SHA contient un émollient, protégeant les mains, et qui est libéré en fin de friction (d’où l’intérêt de prendre le temps d’aller jusqu’au bout de la friction, c’est-à-dire quand les mains sont sèches.) La SHA ne contient ni colorant, ni conservateurs, ni parfum, ni perturbateurs endocriniens.

    Les produits hydro alcooliques (PHA) se valent-ils tous ?
    Certains commerces vendent du gel main désinfectant ou des solutions lavantes qui ne sont pas des produits hydroalcooliques (PHA). La SHA répond à des normes spécifiques en terme de bactéricidie, fongicidie et virucidie. Elle doit contenir au minimum 68% d’alcool. Le flacon doit mentionner « solution hydroalcoolique » ou « gel hydroalcoolique ». Dans le cas de la Covid-19, la SHA doit répondre à la norme de virucidie EN 14476 pour être efficace.

    Quels points de vigilance doit-on avoir lors du nettoyage des véhicules ?
    Pour limiter le risque de transmission croisée, il faut mettre à disposition des lingettes désinfectantes (norme EN 14476) permettant de nettoyer, en fin de tournée, les points de contact (le volant, frein à main, manette du clignotant, pommeau du levier de vitesse, tableau de bord, etc.) En SAAD, pour le transport des personnes accompagnées dans les véhicules personnels, des housses de protection de siège jetables peuvent être envisagées pour protéger des risques infectieux (notamment liés à l’incontinence).

    Quel Consensus peut-on trouver en présence d’animaux ?
    Il est important d’insérer au règlement de fonctionnement de la structure une règle relative à la gestion des animaux pendant l’intervention. (Par exemple : mettre l’animal dans une autre pièce pendant le déroulement de l’intervention). Cela peut permettre aux professionnels en difficultés d’avoir un appui réglementaire. Il est possible de recourir au droit de retrait si l’animal représente un danger réel pour le professionnel. Sur le plan infectieux, une morsure ou griffure d’animal est un accident du travail (et non un accident d’exposition au sang). Il faut prévenir son responsable hiérarchique et consulter son médecin traitant qui déterminera les mesures à prendre au regard du risque infectieux.

    Quel consensus peut-on trouver face au tabagisme (patient ou aidant qui fume pendant le soin) ?
    En se référant au contrat et au règlement de fonctionnement, il est possible de demander aux personnes accompagnées de ne pas fumer pendant la durée d’intervention ou de demander l’aération du domicile. Un consensus peut être recherché en équipe sur ce qui sera demandé à la personne accompagnée en veillant à ce que l’équipe soit solidaire sur les exigences demandées. En SAAD, selon le profil de l’usager, la cigarette peut être un prétexte pour entrer en relation avec la personne, pour gagner sa confiance et permettre l’intervention. Dans ce cas, travailler avec une équipe dédiée qui accepte ces conditions d’intervention (écarter les professionnels sensibles ou gênés).

    Quel rythme adopter en matière d’hygiène corporelle et d’entretien du linge de lit ?
    Il n’existe pas de standard défini : cela relève surtout du bon sens. Essayer de faire constater à l’usager la nécessité de changer des draps souillés. Le recours à des alèses jetables permet une meilleure hygiène. Sans forcer la personne accompagnée, la sensibiliser pour l’amener à changer progressivement ses habitudes. Passer également par les aidants familiaux notamment les enfants. Noter la discussion dans les transmissions. Des problèmes cutanés peuvent être l’occasion de sensibiliser la personne accompagnée à l’hygiène corporelle. Selon le vécu, la douche n’est pas toujours réalisée le matin : les services à domicile commencent à proposer des soins d’hygiène l’après-midi, notamment auprès des personnes présentant des troubles cognitifs.

    Quelles sont les bonnes pratiques en matière de circuit du linge à domicile ?
    La consigne est de ne pas déposer de linge au sol. Pour cela, il peut être suggéré à la personne accompagnée de mettre à disposition un contenant (type bassine ou panier à linge) qui permet de transporter le linge. Si le même contenant est utilisé pour le linge sale et le linge propre, il est conseillé de recourir à des lingettes nettoyantes avant de l’utiliser pour le linge propre.

    Quelle est la conduite à tenir en cas d’accompagnement d’une personne présentant une BHRe ou une BMR ?
    Il faut appliquer les précautions standard de manière stricte, c’est-à-dire : une hygiène des mains rigoureuse et l’utilisation des EPI (tablier à usage unique et gants pour les soins mouillants/souillants, et masque et lunettes de protection si risque de projection). Vigilance +++ sur la gestion des excreta ! Pour les intervenants au domicile, ne pas aller aux toilettes dans ce domicile !



    Contact : Sandrine Delalande | 06 07 95 70 57

    En savoir plus :